Edgar Morin insiste sur la puissance de vie qui illumine les enfants, même en situation destructrice.
Quand témoins et victimes de la guerre, ils dessinent : « dans le ciel des enfants il arrive que les engins démoniaques n’aient pas le pouvoir de dévorer toute la lumière et la vie : un soleil jaune ou rouge fixe la scène, une fleur et ses pétales restent intacts, un ''doudou'' qui a réchappé surgit des ruines ». Le Paradigme perdu : la nature humaine, Éditions du Seuil, extrait page 202. Et cette capacité d’une maturité inouïe bouleverse.
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