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S’il est vrai que l’art témoigne du présent et pressent le futur en ressentant la société et l’univers, voici en partage une réflexion philosophique sur le monde à venir. Elle est extraite de la présentation de l’exposition de photographies Désidération, Arles 2021.

« Notre civilisation semble avoir perdu quelque chose de fondamental dans son rapport quotidien avec le ciel étoilé. De ce fait discret, qui met en lumière les destructions matérielles et spirituelles de nos sociétés, doit procéder une nouvelle configuration de l’imaginaire, une zone à rêver où se forment de nouvelles mythologies peuplées de figures hybrides, pour inventer un nouveau pacte avec le cosmos. » Car, quelles que soient les formes prises par nos imaginaires, l’humain en nous doit préserver sa part de rêve pour enchanter le monde.

  • Viviane Cangeloni

Edgar Morin insiste sur la puissance de vie qui illumine les enfants, même en situation destructrice.

Quand témoins et victimes de la guerre, ils dessinent : « dans le ciel des enfants il arrive que les engins démoniaques n’aient pas le pouvoir de dévorer toute la lumière et la vie : un soleil jaune ou rouge fixe la scène, une fleur et ses pétales restent intacts, un ''doudou'' qui a réchappé surgit des ruines ». Le Paradigme perdu : la nature humaine, Éditions du Seuil, extrait page 202. Et cette capacité d’une maturité inouïe bouleverse.

  • Viviane Cangeloni

« A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir.

La place demeure vide mais le couvert est mis. »

René Char, merveilleux poète, extrait de Fureur et mystère, 1966 chez Gallimard

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